Si pour beaucoup, la Saint Valentin est une fête purement commerciale, pour d’autres, le 14 février représente le jour des amoureux, et il est d’usage de déclarer sa flamme à l’être aimé (et de manger des chocolats pour les plus gourmands !!). Mais savez-vous vraiment d’où vient cette tradition ?
Les lupercales dans la Rome Antique
La Saint Valentin viendrait en fait d’une fête païenne, célébrée dans la Rome antique : les Lupercales. Chaque année, du 13 au 15 février, cette fête honorait le souvenir de l’allaitement de Romulus et Remus par une louve dans la grotte de Lupercal.

Divisées en 3 temps, ces célébrations débutaient par le sacrifice de boucs. Deux jeunes hommes, les luperques, assistaient à la cérémonie. Le prêtre sacrificateur leur touchait le front de son couteau sanglant et les essuyait avec un tampon de laine trempé dans du lait. Les jeunes hommes se lançaient alors dans une course à travers la ville, couverts seulement de la peau des boucs sacrifiés. Il étaient armés de lanières, taillées dans la peau de ces mêmes boucs, avec lesquelles ils fouettaient les femmes rencontrées sur leur passage afin de les rendre fécondes. S’en suivait un banquet au cours duquel les jeunes garçons tiraient au sort le nom de la jeune fille avec laquelle ils devaient rester durant le repas.
La version romantique des lupercales, tradition dédiée à Junon, déesse du mariage, veut que les jeunes gens tombent amoureux durant ce banquet. D’autres sources décrivent plutôt les lupercales comme une période de dépravation généralisée…

Le 14 février, un pied-de nez à la fête païenne
Pour la religion chrétienne, les lupercales, dédiées à l’amour et à la fécondité étaient obscènes. En 495, le pape Gélase 1er décide donc de contrer cette fête païenne en renforçant le culte de Saint-Valentin, dont la fête tombait le 14 février, soit un jour avant le banquet des Lupercales.
Si l’identité de l’homme qui donna son nom à la Saint Valentin reste floue puisque trois saints, tous martyrs sont célébrés ce jour-là (Valentin de Rome, Valentin de Terni [qui pourraient être une seule et même personne] et Valentin de Rhénie), l’origine de la célébration des Valentin le 14 février semble remonter au IIIe siècle. À cette époque, les mariages étaient interdits par l’empereur Claude II et Saint-Valentin (vraisemblablement le prêtre Valentin de Terni) mariait en secret les amoureux. Pour cette trahison, Valentin fut arrêté, flagellé et décapité le 14 février 269. Dans la plupart des versions de cette légende, le 14 février marque donc la date liée à son martyre.
Les anglais, ces grands romantiques

C’est en Angleterre, au milieu du Moyen Âge, que la Saint-Valentin devient la fête des amoureux et des célibataires. Dans les années 1380, Geoffrey Chaucer compose un poème intitulé « Le Parlement des oiseaux » dans lequel des oiseaux se réunissent le jour de la Saint-Valentin afin de choisir leur partenaire dans une douce ambiance printanière. À l’époque, on pensait que le 14 février marquait le début de la période d’accouplement des oiseaux. Même s’il n’invente pas complètement cette fête, Chaucer semble être le premier à définir Saint Valentin comme le patron des amoureux.
Le printemps en février ?
Dans la tradition antique, la date des saisons n’était pas aussi clairement établie qu’elle ne l’est aujourd’hui et le début du printemps se situait au début du mois de février. Les saisons étaient alors définies à mi-chemin entre équinoxe et solstice, ce qui donnait le retour du printemps aux alentours du 6-9 février. Aujourd’hui, les saisons correspondent aux équinoxes et aux solstices, d’où la différence de date… Le printemps débutera donc bien le 20 mars 2021 et non le 14 février…
Quand on vous dit qu’à Dole, « Y’a plus de saison »!
Comment réinventer la présence des arts et de la culture dans le contexte actuel qui impose le » zéro culture » et la fermeture des lieux de diffusion, mettant un coup d’arrêt aux saisons culturelles ? La réponse se trouve dans l’opération « Y’a plus de saison » portée par les élus de Dole et du Grand Dole en partenariat avec les acteurs culturels locaux : Scène nationale, musée des Beaux-Arts, Conservatoire départemental de musique et de danse…

Le leitmotiv de cette opération : présenter les arts et la culture hors les murs, avec pour objectif de favoriser la rencontre artistique et culturelle de façon éphémère pour ne créer aucun rassemblement.
La culture et l’art, autant que possible
À compter du vendredi 5 février, il s’agira pour les acteurs culturels de dé(montrer) par l’action que la Culture vit, qu’elle n’a pas disparu, qu’elle se dévoile autrement.
Le dispositif va s’articuler autour de 3 volets :
- Habiller la ville
- Créer des capsuules artistiques dans l’espace public
- Faire intervenir des brigades d’Intervention Culturelle (BIC)
Envie d’une BIC ?
Envie d’une bulle de détente culturelle rien que pour vous ? Sur RDV et gratuitement, les BIC vous livrent à domicile leur prestation, avec au programme, selon votre choix, la présentation d’une œuvre picturale, musicale, ou patrimoniale.
À Domicile, secteur Dole, sur réservation (5 à 6 min) – Gratuitement :
- Tableaux sonores (présentation d’une œuvre de Moussorgski et d’un tableau de Kandinsky)
Par le Conservatoire - À quatre mains (intervention musicale de deux pianistes)
Par le Conservatoire - Le musée chez vous (présentation d’une œuvre)
Par le personnel du Musée - Raconte-moi Dole à la maison (présentation d’une œuvre patrimoniale)
Par un guide conférencier - Poèmes à domicile
Par le personnel des médiathèques